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29/03/2012

Mise au point

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Deux siècles de capitalisme et de nihilisme marchand ont abouti aux plus extrêmes des étrangetés, à soi, aux autres, aux mondes. L’individu, cette fiction, se décomposait à la même vitesse qu’il devenait réel. Enfants de la métropole, nous faisons ce pari : que c’est à partir du plus profond dépouillement de l’existence que se déploie la possibilité, toujours tue, toujours conjurée, du communisme.

En définitive, c’est avec toute une anthropologie que nous sommes en guerre. Avec l’idée même de l’homme.

Le communisme donc, comme présupposé et comme expérimentation. Partage d’une sensibilité et élaboration du partage. Évidence du commun et construction d’une force. Le communisme comme matrice d’un assaut minutieux, audacieux, contre la domination. Comme appel et comme nom, de tous les mondes résistants à la pacification impériale, de toutes les solidarités irréductibles au règne de la marchandise, de toutes les amitiés assumant les nécessités de la guerre. Communisme. Nous savons que c’est un terme dont il faut user avec précaution. Non pour la raison que, dans le grand défilé des mots, il ne serait plus à la mode. Mais parce que nos pires ennemis l’ont usé, et qu’ils continuent. Nous insistons. Certains mots sont comme des champs de bataille, dont le sens est une victoire, révolutionnaire ou réactionnaire, nécessairement arrachée de haute lutte

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